MementoMori a écrit : ↑13 sept. 2022 0:13
Pfiou Stélias t'as l'air sympa mais me paraphraser ne nous accordera pas sur le sujet, ça me donne juste l'impression que tu me prends ppur un demeuré qui ne sait pas ce qu'il écrit
J'ai peut-être accordé trop d'importance à ce que tu as écris dans ta signature désolé...
Meishir a écrit : ↑12 sept. 2022 22:12
on va impacter l’empatage
Peut-être vaudrait-il mieux dans ce cas utiliser du DME si l'on ne veut qu'étudier la substitution par du sucre à ABV constant. Mais le fait de faire également varier la température m'intéresse davantage. Dans ce cas, le mieux serait a fortiori d'utiliser du malt mais sans effectuer de rinçage et en gardant un ratio d'empâtage constant pour limiter la variation d'autres facteurs.
Quant à l'effet du sucre, il ne m'intéresse pas plus que ça à vrai dire. Je ne l'utilise quasiment jamais dans mes bières, sauf à l'embouteillage.
Néanmoins, tes résultats révèlent que le sucre pourrait avoir un intérêt pour comparer les effets engendrés par différentes températures d'empâtage ainsi que différentes quantités de grain à ABV constant. En effet, le sucre semble être le seul moyen d'obtenir deux bières quasi-identiques d'ABV égales dont l'une emploie moins de grains tout en finissant avec une DF plus haute (Base 2.2 VS Base 1).
En revanche, on est peut-être déjà limite du point de vue des goûts indésirables qu'on peut obtenir avec des doses élevées de saccharose (comme dans mon exemple 4kg de pils + 1kg de sucre du reste). Peut-être faudrait-il, comme tu le suggères, utiliser une base de sucre proportionnelle au sucre extrait du malt, à hauteur de 20% serait peut-être plus raisonnable pour maintenir les fusels sous le seuil de perception. Ou bien utiliser du glucose, voire faire les deux par précaution.
Finalement, je crois que l'essentiel du désaccord (dont cette histoire de sucre n'est qu'un révélateur) réside dans la croyance ou non que les sucres non-fermentés ont une influence significative sur les caractéristiques gustatives du produit final.
Après avoir empâté des dizaines de brassins à 70°C voire plus pour essayer d'obtenir de la "texture", de la "rondeur" etc (et souvent échoué), j'ai cessé de voir la DF comme étant une cause de quoi que ce soit sur le plan gustatif. Et depuis que l'influence des dextrines dans toute cette histoire est de plus en plus remise en cause, je vois plutôt la DF comme une simple donnée qui découle des multiples facteurs de la fabrication. En tout cas, je ne la vois plus comme un objectif à atteindre justement.
Depuis j'essaie toujours d'obtenir le moût contenant le plus d'éléments fermentescibles, à moins que je ne tienne vraiment à limiter le taux d'alcool. Si c'est le cas (bières low ABV en particulier mais malheureusement pas low calories du coup) j'empâte plus haut pour pouvoir mettre plus de grains sans faire monter le pourcentage d'alcool (et uniquement dans ce cas). Sinon je laisse courir l'ABV en me disant que la bière n'en sera que meilleure.
J'essaierai peut-être de tenter l'expérience de Meishir si j'ai le temps (mais avec des dames-jeannes de 5 litres !). Dans ce cas je créerai un nouveau sujet si les résultats sont significatifs et surtout si j'ai réussi à exécuter la chose et à parvenir aux valeurs attendues, ce qui est très loin d'être une certitude.